Ce dispositif est transcrit dans un schéma fonctionnel dans le but de clarifier et simplifier sa programmation.
Ce schéma montre les étapes qui s’enchaînent au cours du temps et les transitions entre ces étapes (ou états).
Pour chaque étape, répertorier ce que perçoit le visiteur : images, sons, vidéos, ou toute autre action (pour un autre dispositif : lumière, mouvement, ...).
Décrire également le déroulement de ces actions : le média est-il lu en boucle ou pas ? Quel est le volume ? Y a-t-il un visuel ou plusieurs, de quel type ? Y a-t-il un allumage progressif d’un paramètre ? Le comportement des médias pendant l’état (pas pendant les transitions) dépend-il des données des capteurs ?
Attention les yeux :
Comment passer d'un état à l'autre ?
Un premier schéma fonctionnel est construit ici mais sera enrichi ensuite au cours de la programmation en Max.
S’ajouteront : les valeurs de capteur intéressantes, les noms des médias, les transitions interdites, etc.
L’un des intérêts de ce type de schéma est aussi de prévoir les comportements disruptifs des visiteurs et d’anticiper comment le dispositif y réagit - si le visiteur ne fait pas ce qui est attendu.
Nous voyons d'emblée sur ce schéma qu'il nous faut diverses briques élémentaires de programmation en Max :
La construction de ce qui s'appelle techniquement une machine à état est un principe très général en programmation. La description de cet ensemble d'états et de transition en schéma fonctionnel sapplique dans tous les langages de programmation. La méthode est à la base particulièrement associée aux automates séquenciels en industrie, mais la notion de machine à états se retrouve dans tous les types de programmation. Elle est particulièrement adaptée à la description d'un système qui évolue dans le temps en fonction de conditions variées.
Dans le cas de dispositifs interactif, c'est une méthode qui facilite grandement la programmation de projets qui seraient sinon complexes.